mardi 15 octobre 2013

Et bien finalement, la Chine...

La Chine fascine et intrigue autant qu’elle suscite le rejet. Il y a d’un côté une civilisation d'une grande richesse, de l’autre, le « made in china », la foule, l'étrangeté... Je me rangeais parmi ceux que ce pays n’attire pas, craignant l’incommunicabilité et certaine de ne jamais me faire à cette habitude de se racler la gorge grassement avant de cracher. Sur ce dernier point, je n’avais pas tort : on a eu beau m’expliquer que la médecine chinoise recommande de débarrasser son corps des impuretés, je n’arrive pas à m’y habituer. Heureusement, sur la route, j’ai rencontré des chinois anglophones qui se sont avérés fort sympathiques, l’idéal pour assurer la transition, et contrairement à toute attente, j'y serais volontiers restée plus longtemps. 


Le premier jour, je me suis rendue au monastère suspendu situé dans les environs de Datong. L’occasion de prendre une belle photo et de rire devant un panneau « be polite and friendly ». J’ai moins ri lorsque j’ai pris le bus pour rejoindre les grottes bouddhistes de Datong : lorsque les portes se sont ouvertes, les personnes qui attendaient patiemment s’y sont ruées, se bousculant sans merci pour atteindre les places assises ; dans cette empoignade, je me suis retrouvée éjectée de la file d’attente sans avoir eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait. Sinon, les grottes valent le détour.

J’ai ensuite rejoint Pékin, une ville à laquelle on peut facilement consacrer une semaine. Ça tombait bien, puisqu’en cette période de fête nationale, ce n’était même pas la peine de penser trouver une place dans un train. J’ai été séduite par cette ville dans laquelle les hutongs et les temples côtoient la modernité du métro, des buildings et des grandes avenues. Les cyclos roulent à côté des voitures et les stands de rue et les petits métiers restent nombreux. La cité interdite est réellement fascinante et la ballade sur la grande muraille, un incontournable (pour ma part, de Jinshanling à Simataï). Pour les amateurs d'art, il y a le quartier 798, même si les boutiques y sont aussi nombreuses que les galeries (j'imagine que l'avant-garde artistique s'est déplacée vers d'autres lieux), et pour les antiquités, des marchés comme celui de Panjiayuan. Les parcs m'ont aussi beaucoup séduite, lorsqu'au détour d'une allée, je tombais sur des joueurs de cartes ou de saxo, des danseurs tout en légèreté et des sportifs.


Avec davantage de ciel bleu (plutôt que de brume et de pollution) et moins de monde (je vous laisse découvrir le flot humain du palais d’été), ç’aurait été encore mieux !

Je vous laisse découvrir les photos, elles vous en parleront mieux que moi.

3 commentaires:

  1. Ce que tu vis est complètement magique. J'aurais bien voulu me glisser dans ton sac pour voir ça aussi ^^
    Bises.

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  2. Question d'actualité sur le Monde, as-tu constaté que la Chine urbaine était vraiment plus polluée que la région parisienne ?
    PAS

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  3. Oh que oui! Regarde les photos de Pékin: moitié brume, moitié pollution. Reste à étudier les relevés, mais j'imagine que les taux de particules fines sont particulièrement élevés. Ceci dit, Oulan Bator l'emporte haut la main côté pollution.

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